Les Danses

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Rock’n’roll


La musique Rock 'n' roll des années 1950 s'accompagne de diverses danses. Une partie d’entre elles ont une origine antérieure comme le Lindy Hop, le Jitterbug, le swing 6 temps appelé aujourd'hui Rock à 6 temps, le Boogie Woogie (Allemagne), la danse Be-Bop (France), le Jive (Angleterre). Une autre danse naît à peine un an après la création de la musique rock 'n' roll. Il s’agit du rock à 4 temps qui est la première danse de couple dansé avec une rythmique bras de base 1, 2, 3 et 4.

Les rock les plus répandus en France étant le rock à quatre temps et le rock à six temps. Les deux versions sont composées de passes plus ou moins complexes. Celles-ci sont indénombrables et chaque danseur connaît un nombre de passes plus ou moins important selon son niveau. C'est le cavalier qui guide la danse et décide des passes à réaliser.

Il existe également des danses rock en solo, par exemple le Madison.

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West Coast Swing


Le West Coast Swing est une danse à deux de style swing, issue du Lindy Hop. Cette danse sera considérée plus tard comme une version « douce » du jitterbug (notamment par la suppressions des jetés de jambes, les "kicks"). D’abord appelé Western Swing en 1951, son appellation définitive se fera en 1961. Elle est caractérisée par des mouvements très élastiques des partenaires, que ce soit individuellement ou bien l'un par rapport à l'autre. Certains considèrent à tort (cf. historique) que c'est une danse Swing (lindy ou boogie) interprétée comme une danse sportive, d'autres personnes considèrent par ailleurs qu'il ne s'agit plus d'une danse Swing, puisque le blues originel ne représente plus qu'une petite parties des différents courant musicaux pouvant être interprétés en West Coast Swing.

Elle laisse une grande part à l'improvisation. Cette danse se pratique sur un vaste éventail de styles de musique : pop, funk, dance, country, jazz, blues, RnB, disco

Dans les années 1950, les bons danseurs dansaient le Western swing en le faisant passer comme du « East Coast Swing ». En fait, les débutants apprenaient le East Coast Swing, et une fois un certain niveau atteint, ils voyaient le style du Western Swing. Le Western Swing s’est donc vu enrichi des passes en 6 temps adaptées du East Coast swing.

C’est alors qu’arrive la musique « Rock’n’roll ». Arthur Murray tente un coup médiatique en appelant le « Western Swing » « Rock’n’roll Dancing »... Devant le peu de succès du rock’n’roll dancing, Arthur revient donc à l’enseignement du Western Swing (qui est, je le rappelle, la même chose !)

En 1958 une ancienne danseuse, qui avait délaissé le swing (après avoir fait partie des enseignantes des Studios Murray), décide d’ouvrir son école : c’est Skippy Blair, 30 ans. À cette époque, les danses de couple sont peu à peu délaissées, à cause de la télévision qui était à l’époque une « attraction » qui réunissait les personnes, et à cause de l’arrivée des danses solo (notamment le twist), beaucoup moins codifiées et plus simples à apprendre. Cependant, Skippy aura un certain succès et fondera en 1968 le GSDTA (Golden State Dance Teacher Association). Elle va participer à la codification du western swing, et aussi à son changement de nom, car à l’époque Western Swing était souvent confondu avec « Country Western » ou le « Country Western Swing », qui n’ont rien à voir. En 1961 elle utilise le terme « West Coast Swing » sur ses publicités. Officiellement, c’est la première apparition du terme « West Coast Swing » (même s'il a sûrement déjà été utilisé avant).

Jusqu'au début des années 1990, le West Coast Swing se dansait sur... du swing ! Souvent des blues plus ou moins rapides interprétés entre la danse de salon, le lindy-hop et le boogie- woogie. Mais en 1996, un nouveau courant se fait sentir, en commençant à intégrer des rythmes funky dans la danse. Cette évolution va devenir une révolution en 1999 avec les prestations de Jordan Freesbee & Tatiana Mollmann : Le West Coast Swing n'est pas une danse de couple que l'on peut adapter à la musique pop rock actuelle. Non. C'est LA danse de très loin la plus adaptée au rythmiques plus ou moins originales de la fin des années 90 et du début des années 2000. Associant la classe de la danse à plat (style "danses de salon"), l'état d'esprit des danses swing (festivité et camaraderie) et la modernité du Hip-Hop (musiques & mouvements). le West Coast Swing se prend alors un immense coup de fraîcheur qui lui fera traverser l'atlantique.

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Danses de Salon


Le terme générique danses de salon est utilisé avant 1950 pour désigner l’ensemble des danses pratiquées dans les bals et les salons qu'elles soient collectives ou à deux. Elles regroupent :

Sous l'appellation « danses anciennes et classiques » les danses les plus anciennes telles

que : la polka, l'ostendaise, la berline, la badoise, la gigue, la gavotte, le quadrille, la mazurka, la scottish (Américaine ou espagnole, glissée ou valsée), la valse, le pas de quatre...

Sous l'appellation « danses modernes » la plupart des danses à deux plus récentes telles que le One step, le slow fox ou foxtrot, le quickstep, le tango, le boston, la valse anglaise, le paso- doble, la rumba[1]. Elles comportent aussi des danses individuelles comme le charleston et le madison.

Les danses de salon sont d'origine diverses :

– Europe de l’Est : la valse, la polka ;

– France : la java ;

– Amérique latine : le tango, le chachacha, la samba, la rumba, le mambo ; – Espagne : le paso doble ;

– Pays anglo-saxons : le quick step, le slowfox, le foxtrot, le boston.

Ces danses sont encore aujourd’hui les danses les plus pratiquées dans les bals, thés dansants et autres guinguettes. La valse, le tango et le paso doble ont connu des variantes musettes dans la première moitié du XXe siècle : valse musette, tango musette et paso musette.

Avec les danses rock/swing apparues en 1950 et les danses latino apparues après 1950, elles font partie des danses de société.

Danses sportives

Les figures des danses sportives ont été codifiées par les Anglais. Elles sont au nombre de 10, regroupées dans deux catégories : les danses standard et les danses latines.

Danses standard

Valse lente (ou valse anglaise)

Valse viennoise

Tango (de salon) (différent du tango argentin)

Le tango est bien une danse standard et non pas une danse latine. Quickstep

Slowfox

Particularités des danses standard

Elles se dansent en avançant le talon à chaque nouveau pas.

le couple est en position fermée (= les deux partenaires sont fermement en contact avec ce que l'on appelle un "cadre"), car une partie du guidage du danseur se fait via le corps. Notamment le démarrage. C'est cette position en contact qui a fait scandale au XIXe siècle lors du développement de la valse.

Il est interdit d'ajouter ses propres figures aux figures codifiées.

Danses latines

Samba

Cha-cha-cha (appelé couramment Cha-cha)

Rumba

Paso doble

Jive

Particularités des danses latines

Elles se dansent en avançant la pointe du pied à chaque nouveau pas.

Le couple est en position ouverte : Bien que face à face, les deux partenaires sont un peu écartés l'un de l'autre (ils ne sont pas en contact)

Chacun peut ajouter ses propres figures aux figures codifiées.

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La Bachata


La Bachata est un rythme dansant originaire de République Dominicaine, plein de folklore On peut le considérer comme un mélange de Boléro (surtout, le Boléro rythmique) avec d'autres influences musicales d'origine africaine et avec d'autres styles comme le Son,

le Merengue, le Cha-cha-cha et le Tango

La Bachata est jouée par plusieurs guitare (deux ou trois), accompagnées de percussions (bongo, maracas, güira) et une basse. On parle aussi de Boléro campe sino, boléro antillano ou cancion del amargue, une musique associée pendant longtemps aux couches sociales les plus défavorisées de Saint-Domingue

Au tout début, la bachata était dédaignée car c'était une musique qui provenait des classes sociales basses.

À ses débuts, elle était très peu diffusée en radio. Mais l'intérêt a surgi à partir des années 1980, avec l'expansion des moyens massifs de communication, le développement du tourisme, et l'effort de quelques compositeurs qui ont remarqué qu'avait surgi un nouveau genre. Les auteurs comme Juan Luis Guerra et Victor Victor dans les années 1990, et de Luis Dias depuis 1980, ont apporté une vision plus moderne et urbaine.

L'expansion du tourisme en République dominicaine dans les années 1980 a offert à la Bachata une popularité internationale, qui est alors devenue un symbole de la République dominicaine.

La musique et la danse de la Bachata dominicaine sont inscrites sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

en décembre 2019

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La Kizomba


Le Kizomba est un genre musical et la Kizomba une danse africaine, originaire de l'Angola, qui est devenue populaire en Europe et dans le Monde.

Le mot Kizomba veut dire « fête » en kimbundu1, une des principales langues parlées en Angola, avant la colonisation Portugaise (~1482).

Il s'est d'abord répandu dans les pays lusophones, puis dans les pays européens, et ensuite dans des pays non-européens comme les États- Unis et l'Australie.

Bien que nés en Angola, le genre musical Kizomba et la danse qui l'accompagne se sont développés dans l'ensemble des pays d'Afrique lusophones (Guinée-Bissau, Cap-Vert, Mozambique, Sao Tomé, etc.). Cela a engendré la naissance de styles très caractéristiques de certaines zones géographiques, tant en ce qui concerne la musique que la danse.

La Kizomba, en tant que musique et danse de salon, a commencé à fortement pénétrer l'Europe en 2008, en commençant par le Portugal, précurseur depuis 1988 environ.

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LA SALSA


On distingue, parmi les multiples manières de danser la salsa, 3 styles principaux :

Le style cubain (ou casino), le plus couramment pratiqué en France, du fait de la forte diaspora cubaine y résidant et transmettant sa culture. Les écoles de danse enseignent essentiellement ce style, peut-être plus facile à aborder pour la sensation physique des européens.

La salsa proprement dite, improprement appelée « portoricaine » en France, style le plus courant dans le monde, dont la caractéristique est de respecter une ligne de danse. Ce style regroupe plusieurs sous-classes principales : le style L.A. se danse « sur le 1 », le style New York sur le 1 également mais en commençant par un pas sur place (pas arrière pour l'homme sur le 2, suspension à cette position sur 3-4) et le mambo ou Palladium, précurseur des deux précédents, aujourd'hui restreint à la compétition, qui se danse « sur le 2 » (suspension-2-3-4, suspension-6-7-8, comme les pas du son cubain dont il est directement issu).

Le style colombien, plus nerveux et légèrement sautillant, très pratiqué en Amérique latine. Les colombiens aiment à danser sur les disques de boogaloo qu'ils passent à vitesse supérieure (33 tours passé en 45 tours, 45 tours en 78 tours).

Le style cubain (ou casino)

Le style cubain vient de la danse casino des années 1950, telle que pratiquée dans les chorégraphies du Tropicana, fameux club de La Havane, et prend ses racines dans le son cubain : très africain, « dans le sol », les gestes sont économisés -- on peut le danser dans des endroits bondés --, les passes épurées, il n'y a pas de jeux de jambes. Le couple se déplace essentiellement en décrivant des cercles successifs. C'est avant tout une danse de la rue, populaire, sociale. Il se danse normalement sur le temps « 1 », , au contraire du son cubain traditionnel où le « 1 », est suggéré par une mise en suspension du corps.

La rueda de casino, une variante de ce style, consiste en des rondes (rueda) de couples où un meneur annonce les passes à venir. Tous les danseurs effectuent ces passes en même temps, de sorte que les danseurs changent fréquemment de partenaire.

Salsa dite « portoricaine »

En danse, l'appellation salsa « portoricaine » (ou « porto ») est typiquement française (en musique, la salsa portoricaine (salsa puertorriqueña en espagnol), désigne normalement n'importe quel style de musique salsa jouée par des portoricains, mais en France cela désigne les musiques préférées des danseurs de salsa : la salsa "dura" des années 1970 (Fania et autres) ou de groupes actuels faisant revivre le son de cette époque, certains mambos et morceaux de latin jazz, etc.). Ce style ne vient absolument pas de Porto Rico mais des États-Unis. Les Français appellent les



différents style de "salsa en ligne" salsa portoricaine car c'est lors d'un congrès de salsa qui avait lieu à Porto Rico que des danseurs français ont découvert cette façon de danser qui est originaire des États-Unis en fait (Eddie Torres est considéré comme un des fondateurs de cette danse).

Le style new-yorkais

Dans le style new-yorkais, on respecte une ligne de danse. Il s'agit du style où la danseuse tourne le plus sur elle même. On peut le qualifier de plus démonstratif : il inclut en particulier de nombreux jeux de jambes (shines, de l'anglais shoe shine signifiant "cirage de chaussure", comme par exemple le Suzie Q). À l'inverse du précédent, ce style de salsa se danse « sur le temps faible (2e temps) », ce qui signifie que le changement de direction (le break) s'effectue sur le 2e temps. Il dérive du mambo.

Le style de Los Angeles

Le style de Los Angeles (L.A. Style) est proche du style New Yorkais, mais se danse sur le "1" et peut être acrobatique.

Le style colombien

Le style colombien est, quant à lui, le plus commun en Amérique latine. Il consiste en une danse très proche du corps de son/sa partenaire, où prime l'esthétique et le caractère plus que le mouvement ou les figures. Les jeux de jambes sont généralement plus complexes que pour les autres styles, tirant parfois vers le twist.

La salsa appelé caleña (originaire de la ville de Cali) a plusieurs différences sur la salsa cubaine et New York : un timing basé non pas sur le rythme mais sur la mélodie (différence la plus notable), des pas plus rapides et des changements soudains sur la chanson. À la fin de les années 60, à Cali, les danseurs de salsa, habités par le rythme jouent les disques 33 tours en 45 tours : cela les met en valeur, et montre l'agilité de ces danseurs, pour la plupart issus de la l'immigration noire arrivée par Buenaventura. On dit aussi pour cette raison que la salsa est la voix de peuple pauvre qui a fait sa révolution à travers la salsa, pendant que dans le monde les Beatles étaient en plein explosion...

Formes de danses dérivées de la salsa

La salsa suelta se danse en ligne et pas en couple.

La salsa-aérobic combine des mouvements d’aérobic classiques avec des pas empruntés au mambo, à la samba, au cha-cha, au flamenco, au merengue et à la salsa.

Le Ragga Jam Salsa est une nouvelle tendance qui résulte du métissage des danses afro-caraïbéennes et jamaïcaines et s'inscrit dans la mouvance des musiques salsa- ragga et salsaton.

On parle parfois de Salsa-Tap lorsque l'on danse des claquettes sur de la salsa, chose qui reste extrèmement rare.

Le principe de la rueda de casino a été appliqué à d'autres danses : rueda de bachata, swing rueda, etc.

Académisation

Danse majoritairement populaire et apprise dans la rue, elle s'académise à grande vitesse depuis 1996. Cette année vit la naissance à Porto Rico de ce que l'on appelait alors le « Congrès Bacardi de la salsa » devenu « Congrès mondial de la Salsa ». Depuis, les congrès de danse salsa[1] se sont généralisés au monde entier[2] provoquant une académisation de cette danse et une séparation marquée entre les professionnels et les amateurs

, accompagnées de percussions (bongo, maracas, güira) et une basse. On parle aussi de Boléro campe sino, boléro antillano ou cancion del amargue, une musique associée pendant longtemps aux couches sociales les plus défavorisées de Saint-Domingue

Au tout début, la bachata était dédaignée car c'était une musique qui provenait des classes sociales basses.

À ses débuts, elle était très peu diffusée en radio. Mais l'intérêt a surgi à partir des années 1980, avec l'expansion des moyens massifs de communication, le développement du tourisme, et l'effort de quelques compositeurs qui ont remarqué qu'avait surgi un nouveau genre. Les auteurs comme Juan Luis Guerra et Victor Victor dans les années 1990, et de Luis Dias depuis 1980, ont apporté une vision plus moderne et urbaine.

L'expansion du tourisme en République dominicaine dans les années 1980 a offert à la Bachata une popularité internationale, qui est alors devenue un symbole de la République dominicaine.

La musique et la danse de la Bachata dominicaine sont inscrites sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

en décembre 2019

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